Cet été là, ce jour là, dans les Alpes de Haure-Provence, les fleurs, aidées par une légère brise, émettaient à l’attention des insectes, leurs plus attirants messages de couleur. Toutefois, à cause du vent, mais aussi, de manère plus générale, à cause des pesticides qui les déssiment, les insectes étaient peu nombreux à butiner dans la prairie.
Des couleurs, des formes séduisantes, attirantes, les champignons ont tout pour eux, méfions-nous cependant, ils peuvent-être redoutables !
Lorsque le glacier qui façonnait les reliefs du mont Bégo, s’est retiré, il y a 11 000 ans, de grandes surfaces de rocher rappées, lissées sont apparues. Plus près de nous il y a tout de même 5300 ans, utilisant ces dalles lissées, les peuples Chalcolithiques et de l’âge du Bronze ancien, créèrent des gravures (plus de 35 000 inventoriées par Henri de Lumeley et son équipe).
reportage réalisé en 2005 avec de modestes moyens. Le mont Bégo est situé au nord des Alpes de hte Provence.
Ces montagnes dressées, ne sont pas figées, immuables, simples témoins du passé. Nous vivons en pleine apocalypse mais, selon une échelle de temps que nous ne percevons qu’à quelques occasions.
Par hasard, le 7 avril 2014, en plein tournage de cette vidéo, un séisme de magnitude 4,8, dont l’épicentre se trouvait à 43 km au nord de la haute vallée de la Bléone nous secoua et apporta un soutien de choix à notre manière de regarder.
Une demoiselle coiffée est l’inverse d’un carottage. Les sédiments ont disparu autour d’elle, tandis que seule la carotte est restée en place.
La demoiselle nous montre l’importance de l’érosion qui s’est produite en 24 000 ans et nous donne un aperçu du volume de sédiments entraînés par le torrent. Ces ex moraines glaciaires ont remodelé la vallée de la Durance au gré des variations du niveau de la Méditerranée.
Si l’on prend l’exemple de la grotte Cosquer, pès de Marseille, dont les peintures sont datées de – 27 000 ans à – 19 000 ans, on sait qu’à cette époque le niveau de la Méditerranée était 110 à 120 mètres plus bas qu’aujourd’hui.
Accroupi en bordure du champs, une question m’apparaît soudain. L’avenir n’existe pas encore et cependant tout porte à croire que dans quelques minutes ces coquelicots seront toujours agités par le vent. Toute notre manière de vivre est basée sur ce « tout porte à croire ».
Regardons quelques secondes du passé, au moment où il se déroulait vraiment.
Après une longue hibernation ELODIE-NEWS refait surface, dynamisée, enthousiasmée, les yeux grands ouverts sur les couleurs, sur les reliefs de la planète, en France en haute Provence. C’est maintenant le régal des yeux qui règne en maître. ELODIE-NEWS, devient EMERAUDES.
A très bientôt.
d-(^_^)-b
emeraudes04 